Madzimbabwe : La cour des Fantômes

Une légende populaire parle des Madzimbabwe arrivant à la Grande Convocation à la recherche de Zeera Rostam. Apparemment, le Sirdar Rustam a divisé l'Afrique pendant son voyage final, duquel il n'est jamais retourné. L'histoire Euthanatos fait un portrait des Madzimbabwe comme une jeune faction ammenée dans le carcan de la Tradition durant la Grande Convocation.

En fait, les Madzimbabwe ont existé pendant de nombreux siècles comme un groupe organisé avec des croyances partagées. Comme tous les mages Thanatoïques, ils étaient rarement appréciés par leur propre culture.

L'histoire et la légende parle du mythe du Grand Zimbabwe, la citadelle au coeur d'un empire sub-Saharien. Les traditions Madzimbabwe se lient au site qui était inhabité en 200 AD. Ils maintiennent que le Grand Zimbabwe était une place commune de rencontre pour les Eveillés du sud de l'Afrique. En tant que tel, il bénéficiait de leur sagesse. Des pierres dures et ferreuses fortifiaient le peuple, et ils propageaient leurs arts à travers le commerce, la guerre et les discours philosophiques. Les structures plus petites, appelées Madzimbabwe ("cours"), tachètent toujours la région comme un testament des réussites des anciens.

Le nom de la faction n'est pas une coïncidence. De nombreuses "cours" habitaient de puissants Nodes. Les Madzimbabwe modernes privilègient toujours ces sites, qui représentent leur héritage aussi bien qu'une source de pouvoir mystique. Les Madzimbabwe clament qu'une fois que la prospérité fluctua dans les cours, quelques mages détournèrent le pouvoir pour leur propre but. Ces Ngoma conseillèrent les patrons des Dormeurs à saisir plus de pouvoir qu'il ne leur en fallait, contribuant à la chute du Grand Zimbabwe.

Comme les empires de Mwene Mutapa et Rowzi avaient cru, les Madzimbabwe prirent sur eux-même afin d'adhérer aux anciennes voies. Ils écoutèrent attentivement les fantômes du grand Zimbabwe. Lorsque les morts ne pouvaient trouver la paix, les cours en cherchaient la raison et l'éliminait, utilisant des moyens anonymes commes les maladies et les terres arides. Ils remplirent à la fois les rôles de prêtre et de sorcière de la mort. Naturellement, les Ngoma s'opposèrent à eux, voyant la corruption où les Madzimbabwe soutenaient la loi naturelle.

Les deux groupes approchèrent la Grande Convention. Les Ngoma abandonnèrent le rassemblement en réponse aux attitudes patronisantes du Conseil, mais les Madzimbabwe voyèrent l'opportunité de réclamer la place d'honneur longtemps déniée par leurs rivaux. Ils acceptèrent les tenants de base du Chodona et joignirent les Euthanatos.

Les Madzimbabwe Euthanatoi n'ont jamais été abondants. Depuis le 17ème siècle, les Cours ont été divisé sur la manière de répondre à l'empiètement Européen. Tandis que la victoire contre les Portugais était encourageante, elle détourna de nombreux mages traditionnels. Le problème s'intensifia seulement lorsque les nations sub-Sahariennes commençèrent à tomber sous le talon colonial. Les mages qui étaient resté derrière étaient largement absorbés dans le corps de la Tradition et commençèrent à perdre leur style distinctif. Jusqu'au 19ème siècle, seule la présence de Senex garda la Tradition de déclarer les Madzimbabwe défunts.

Le 20ème siècle a vu la chute des vieux régimes coloniaux. Libérés de cet étranglement, les Madzimbabwe prirent un intérêt nouveau parmi les Euthanatos. Désormais, le nombre de Madzimbabwe s'accroît et les Euthanatoi Africains sont retournés à leurs racines.

Philosophie
Les Madzimbabwe sont les bienfaiteurs secrets de leur peuple. Les ancêtres doivent être révérés, et guider les morts joue un rôle vital dans les affaires des vivants. Ainsi, les fantômes et esprits doivent être honorés. La magie joue sur les deux côtés du Cycle en utilisant la sagesse des morts afin de guider le monde vivant. Ceci contrarie aussi l'influence des mauvais esprits, pour lesquels le Paradygme des Madzimbabwe les tient responsables des dommages physiques et de la mauvaise chance.

La mort est un instrument sacré qui ne doit jamais être utilisé pour intimider. La sorcellerie des Madzimbabwe est anonyme. Les plaies et les poisons sont les outils favoris de disposer de ceux qui servent le mal ou rejettent les enseignements de leurs ancêtres. Les gens peuvent décrier la sorcière qui amène la mauvaise fortune sur eux sans jamais réaliser qu'elle est leur voisine et ultime bienfaitrice.
Titres
Les Madzimbabwe utlisent leurs propres titres lorsque'ils parlent à un autre ou discutent entre eux en marge du reste des Euthanatos. Un Sviriko est un apprenti qui a juste commencé à communier avec son Avatar (souvent identifié comme un ancêtre spirituel ou de sang, particulièrement dans le cas des Ta Kiti). Un N'anga est (en addition du nom du fleuve continental des Madzimbabwe) un mage pleinement initié capable de vénérer les morts et de guider les vivants.
Sectes
Les Madzimbabwe considèrent les N'ganga comme leur secte orthodoxe. C'est celle d'où vient Senex et il ne lui est pas donné de nom séparé à moins qu'il soit nécessaire de la différencier des Ta Kiti. Le mouvement revivaliste de la faction utilise aussi des titres sectaires afin de dénoter les membres des Cours qui sont versés dans les pratiques ancestrales. Depuis que de nombreux Madzimbabwe combinent leur Art avec les méthodes communes Thanatoïques, il est parfois vu comme une division non nécessaire. Après tout, les Madzimbabwe "non traditionnels" ont tenu le fort tandis que leurs frères étaient ailleurs.

Les N'anga sont les shamans et les héritiers directs des richesses culturelles du Grand Zimbabwe. Les Madzimbabwe N'anga sont généralement dévoués à un ou plusieurs de leurs ancêtres. Ils surveillent étroitement l'influence des mauvais esprits, auxquels les esprits mudzimu qu'ils honorent sont sensibles. Ces esprits peuvent être des Wraiths, Umbrassés ou même des projections de l'Avatar du mage. Les N'anga échouent à faire de précises classifications et croient que tous délivrent la sagesse de la même source.

Ce manque de différenciation n'est pas une politique qui est poursuivie d'ignorance. Les N'anga sont parfaitement conscients qu'il y a une différence entre chaque type d'entité. Ils préfèrent prendre une vue lointaine, regardant les forces surnaturelles que les esprits représentent comme des parties du mouvement du Cycle plus large. Ceci donne présentement quelques avantages, comme ces Madzimbabwe examineront leurs propres urgences d'Avatar de manière aussi critique que s'ils devaient le témoigner à un fantôme ou un esprit de la nature.

Les Ta Kiti sont les Voudunistas et Santerians Thanatoïques qui remontent leurs origines au Shona, et de ce fait aux Madzimbabwe originaux. Cette secte a décliné récemment, comme ses membres ont soit rejoint les Onirologues et le Culte de l'Extase soit simplement poursuivit une magie solitaire dans leurs cultures d'origine. Les Ta Kiti appelent à Iwa ou Orishas : des ancêtres esprits avancés spirituellement (certains diraient Ascensionés) qui peuvent voir la pleine course du Cycle. Ces esprits fournissent les pouvoirs de prophétie et de compétences préternaturel à leurs dévôts. D'autres Euthanatoi croient qu'ils fusionnent avec un être divin, mais les Ta Kiti pensent que cela marche de l'autre façon.

Les ta Kiti modernes tendent à être déchiré entre les avantages qu'offre l'adhésion à une Tradition et la pureté de leurs propres croyances. Les Euthanatos ont une vue abstraite des dieux et ancêtres qui n'est pas entièrement compatible avec les vues Ta Kiti. Avec le temps, ils se sont eux-même éloigné de leurs cousins N'anga.

Néanmoins, les Ta Kiti ont eu une influence formidable sur les Euthanatos. De nombreux mages de la mort utilisent les méthodes Voudous ou Santerian. Quoi qu'il arrive à la secte, leurs Arts continueront d'être une part importante du répertoire magique de la Tradition.