Le Chodona : Les Lois de la Tradition

Son nom, approximativement traduit, est les "Huit paroles de la Roue de la Loi" ou en original, le Chakradharmasamhita. Son origine remonte à 1314 où le premier Samashti le composa. Il fut par la suite révisé lors de la première Convocation qui suivi la Grande Convocation afin de régir l'ensemble de la Tradition nouvellement créée.

Voici donc les huit principes fondammentaux que suivent les Euthanatoï.

Préambule
Devant les yeux du Paradis nous écrivons ce code. Nous, qui connaissons la dance de la vie et de la mort et qui avons été choisi afin de garder la Roue du monde, jurons devant les pouvoirs présents que ceci est notre loi, tenue sacrée pour toujours.
Prevabhnava
Nous témoignons de l'existence d'un cycle de naissance, mort et renaissance qui remplit le cosmos de son rythme. Nous témoignons que les âmes de l'humanité et tous les êtres animés sont conduits à travers ce cycle jusqu'à une fin éventuelle. Nous témoignons que ce cycle est la loi de l'univers. Nous nous engageons à supporter ce cycle et à prévenir sa stagnation ou sa corruption.
Hiranyagargha
Nous croyons à l'unité fondamentale de tout ce qui existe, et cette Création émerge d'une source originelle unique, à laquelle elle retournera. Nous statuons de plus que les êtres animés portent en eux la graine pure de cette source originelle, quelle que soit la manière dont leur enveloppe externe est corrompue.
Kala
Nous jurons que le Déclin et l'Entropie font parti du cycle naturel, et que toute chose doit éventuellement retourner à la poussière comme elle retournera dans le giron de l'univers. Nous acceptons ceci comme faisant parti de notre existence, et jurons que nous ne nous causerons pas de mal indû dans une futile bataille sur ce principe. En contrepartie, nous soutiendrons la Roue du Temps sans fin et la secrète Toile du Destin comme nos alliés dans notre rôle de gardien de la structure de l'univers.
Gopaya
Notre vue intérieure et notre pouvoir nous ont été donné dans un but : être les gardiens de l'humanité et du monde. Ceci est notre devoir sacré duquel nous ne nous écarterons pas sous peine d'entrainer notre mort et la perte de nos âmes. Nous garderons la Roue et ceux qui sont pris dans son chemin, sans regard sur le danger de nos mortelles existences ou de la souffrance que cela pourrait engendrer.
Sadhana
Quelqu'un ne peut rester pur sans contrôler ses sens et son esprit. En conséquence, nous jurons de toujours veiller à améliorer notre spiritualité. Nous pratiquerons les rites, chanterons les chants sacrés, et nous soumettrons aux épreuves afin de renforcer notre coprs et notre volonté. Nous résisterons à la tentation du désir, quelle que soit la forme sous laquelle elle puisse nous parvenir.
Daya
Il nous est impossible de complèter notre devoir si nous fermons nos coeurs à la souffrance du monde qui nous entoure. Le faire serait ouvrir nos portes à la corruption et au mauvais. En conséquence, nous ne devons jamais fermer les yeux sur la souffrance des autres, ou sur la souffrance que peuvent causer nos actions.
Tyaga
Comme une action entreprise pour le plaisir et le gain personnel porte avec elle le danger de la corruption, nous éviterons de telles actions. Notre devoir doit être mené au nom du cosmos, et offert en sacrifice au cosmos. Nous devons exclure l'action qui est purement créée par nos désirs, car une telle action menacerait nos âmes et nos devoirs.
Diksha
Quelqu'un ne peut commencer proprement une nouvelle vie sans une mort, et quelqu'un ne peut servir ce qu'il ne comprend pas. Tous ceux qui désirent rejoindre notre nombre, comme rite d'entrée, avant qu'ils ne reçoivent leur nom, leurs mantras ou leurs outils sacrés, doivent marcher de l'autre côté de la Vie. Ils doivent rester dans le ventre de la mort et nous revenir avant que nous puissions les compter parmi nous.