Hierochthonoi : Prêtres du Destin

Les Euthanatos utilisent les coutumes Védiques afin de se définir, mais les Arts Grecs ont toujours influencé la Tradition. Toutefois, ce ne sont pas nécessairement les méthodes favorisés par d'autres païens Gréco-Romains. Les Hierochthonoi ("prêtres de la terre") n'offrent pas les sacrifices traditionnels ou le culte conventionnel : ils se sacrifient plutôt en exerçant leur devoir.

Les cultes chtoniens remontent au temps d'Homère. A côté des douzes dieux du panthéon Olympien, il y a toujours eu d'autres dieux et déesses ténébreux, peinant au travail de la régulation de la vie et de la mort tandis que leurs cousins utilisaient la Terre à la fois comme un jouet et un champ de bataille. Après la chute de Troie, les sages parlèrent des Ixos, un culte d'espions-sorciers qui charriaient les prophécies de Cassandra. Il était dit qu'ils ensorcelèrent les Myrmidons afin de passer invisibles les portes d'Ilion, inspirant le "Cheval de Troie" du mythe populaire. Les Ixoi portaient aussi la rumeur d'être la véritable cause de la mort d'Agammemnon et des tribulation d'Odysseus, les rendant plus que de simples servants Achéens. Etaient-ils des mercenaires ou des suivants impartiaux de la Nécessité ?

Les dieux chtoniens comme les Fatalités étaient généralement priés loin des cités, dans des caves ou des sanctuaires naturels où la présence de l'Outremonde et le flux sans nom de la nature pouvait être trouvés. Jusqu'à ce qu'Alexandre amena son armée en Inde, les cultes avaient établit des rites communs. Bien que soupçonnés de temps à autre, les jeunes Hierochthonoi étaient empoyés comme guérisseurs et nécromants par les généraux d'Alexandre. En Inde, il rencontèrent en premier les Chakravanti : ennemis érudits sur la mort avec des compétences similaires aux leurs. Ceci déclencha les échanges entre les deux groupes. Lorsque Rome chuta, chacun était quelque peu familier avec l'autre.

Le déclin de l'Empire Romain coupa les communications jusqu'au Premier Samashti. Pendant ce temps, la Chrétienté et l'Islam avaient forcé les cultes Hierochthoniques à s'enterrer, mais la vieille popularité des mystérieux cultes chtoniens les avaient préparé aux difficultés à venir. De ceux-là, les Pomegranate Deme s'élevèrent à la proéminence et devinrent le nom global désignant les Euthanatoi chtoniens.

A la Grande Convocation, les Pomegranate Deme étaient trop heureux de renouer des liens avec leurs frères Indiens. En tant qu'Européens, ils donnèrent à la Tradition une forte position dans le Conseil. En retour, leurs racines furent honorés lorsque les mages de la mort assemblés s'accordèrent sur le nom de leur Tradition et de son signe héraldique : l'Omega. Leur ordre gardien s'immergea dans la plaine de la Guerre d'Ascension. Ces Chevaliers de Radamanthe apprirent à coopérer avec les autres Traditions et donnèrent aux secrets Tourneurs de Roue une apparence honorable.

Philosophie
Le Destin donne sa propre portion à chaque être, mais le fou et l'orgueilleux surpassent leurs limites en violant la propriété et l'ordre naturel. La destruction gratuite, la désacralisation de la mort et la trahison des lois de l'hospitalité sont tous des exemples d'hubris et sont punissables par l'infortune ou la mort.

La magie prend sa source dans le pouvoir des dieux chtoniens qui régulent moria (destin) et thanatoio (la partie de la mort qui vient à chacun). En vivant une vie d'arete (excellence accordée à la position d'une personne) et d'eleos (sagesse compatissante et piété) le mage gagne le droit de prendre les attributs divins, la manifestation du pouvoir des Furies et se comporter comme le représentant du Destin et de la Mort.
Titres
Les Euthanatoi Hierochthoniens alternent librement entre les titres anciens et ceux qui sont standards à la Tradition. Comme joueurs clés dans la formation des Euthanatos, ils ressentent que chaque convention leur convient.

Un mage de la mort de n'importe quel rang est appelé un Mantis. Les Eyrines ("Furies") sont les mages qui dispensent la Bonne Mort. Un maître est un Anax Mantis ("réguleur de sagesse") et les plus grands mages sont des Tarchuoi ("divin"). La tête du Pomegranate Deme est connue comme le Tryops. Sa contrepartie dans les Chevaliers de Radamanthe est le Basileus. Les deux positions demeurent non attribuées, attendant le mage sage ou assez héroïque pour acheter le respect d'une secte entière.
Sectes
Les Hierochthonoi ne sont pas un corps organisé, mais une classification basée sur une affinité culturelle. Malgré leurs origines communes, les Pomegranate Deme et les Chevaliers de Radamanthe sont des corps indépendants et approchent la Tradition comme des factions séparées.

Ce sont de forts alliés, toutefois, et ils étendent leur amitié à d'autres Tourneurs de Roue qui partagent leurs origines. De temps en temps, les Euthanatoi hors de chaque secte apprennent les pratiques Gréco-Romaines, soit comme des pratiquants solitaires ou des membres de cultes marginaux. Ces Hierochthonoi sont couramment respectés comme "cousins" par les deux sectes.

Les Pomegranate Deme sont un amalgame de cultes mystérieux pré-Chrétiens centrés autour du culte de la triple déesse Perséphone, Kore et Déméter. La secte moderne reconnait ces déesses comme une métaphore du plus large cycle tryptique de la création. L'aspect magique du Cycle est personnifié par Hécate, déesse de la magie et de la mort, tandis que la structure fondamentale de la réalité est régulée par les Moerae (Fatalités). Dans tous les cas, la Vierge représente le potentiel primal de Création, la Mère donne naissance à sa forme et le Crone préside à sa fin nécessaire.

Quelques Pomegranate Deme ont maîtrisé les Arts de la vie éternelle. Ils cachent leur nombre mais on les dit descendants d'une organisation secrète connue comme les Cabiri. En liant leur Avatar à une ombre virtuose, les mages utilisent les deux moitiés du Cycle pour regénérer et réintégrer leur vieux corps. Il perd la capacité d'utiliser la magie des Sphères, mais apprend des arts linéaires puissant.

Les Chevaliers de Radamanthe trouvent leur origine comme "juges de la mort" symbolique dans les rites mystérieux des Pomegranate Deme, mais grandirent de leur propre chef durant l'age du milieu lorsque leur secte parent eu besoin d'un gardien afin de les protéger des autorités de l'église. En 1144, ils formèrent un ordre de chevalerie appelé les Chevaliers de Nyssa. Supposément dédié à l'observation et à la protection des places sacrés d'Asie Mineure, l'ordre servit de couverture et de protection pour les cultes chtoniens de Grèce et de Perse.

Après la Grande Convocation, les Chevaliers prirent leurs nouveau titre (aucune supercherie n'était nécessaire parmi leurs camarades également persécutés) et ont été assigné à la tâche de combattre dans la Guerre d'Ascension aux côtés des autres Traditions. Ils ont prouvé être aussi talentueux que la Fraternité Akashite dans les arts de combat et étaient facilement trouvable dans l'Ouest, donc leurs services étaient en haute demande. A ce jour, le Conseil paye les Chevaliers en Tass (normalement une mesure par rang et par semaine) afin de combattre hors de leur propre cabale.

La magie des Chevaliers se concentre sur les voeux de loyauté à leur patron. Ils promettent d'exercer leur sagesse lorsqu'ils jugent qui doit vivre ou mourir. Ceci combine les sacrements chevaleresques avec l'adoration des dieux chtoniens (souvent déguisés comme saints ou images spécifiques de la Madonne). Le voyage parmi d'autres Traditions leur ouvre d'autres influences, ils tendent donc à être plus ouvert d'esprit à propos des techniques magiques. Mobiles et cosmopolitains, ils utilisent les Arts de Tourneurs de Roue qui leur sied.