Deux peuples sont à l'origine des mages de la mort : le peuple Dravidien d'Inde et les Aryens qui s'établirent avec eux. Les premiers utilisèrent la métaphore du cycle de la vie et de la rivière pour enseigner les leçons morales et l'humilité. Les nomades Aryens avaient une conception plus sanglante de l'univers; les dieux étaient brutaux mais généreux. En servant correctement les dieux, ils pouvaient relayer leur puissance contenu dans leurs âmes.

4000 BCE : Le peuple de la vallée Indoue commence à établir des croyances fondées sur les cycles de la vie. Ses Prêtres enseignent la moralité, lisent les serments et accomplissent les rites funéraires.

2700 BCE : Développement de la civilisation Harappéenne. L'écriture pictorial est développée à cette époque. Sa signification reste un mystère pour les archéologues modernes, mais les mages avec des incarnations Harappéennes l'utilise commme code secret.

2000-1500 BCE : Période de chaos dans la vallée de l'Inde : inondations et guerres avec les nomades. La cause des inondations est l'utilisation des rivières par les prêtres des deux camps. Les vainqueurs Aryens doivent solliciter la sagesse des Harrapiens afin de reconstruire une civilisation.

1000 BCE : Les Vedas sont écrits et reprennent l'essentiel de la sagesse Dravidiane et Aryenne. La tribu Bharata arrive au pouvoir et formalisent le système du jati (caste). De nombreux Dravidians ne sont pas affectés par ce système.
Différents cultes et communautés se dispersent et se rapprochent du concept de la mort. Les renégats Handura, Indrans et autres cultes proto-Chakravanti se dispersent, partageant la même culture mais sans organisation commune.

Les étudiants de la guerre Himalayenne souffrent deux obstacles. Premièrement, de nombreux évènements ont été protégés contre les perceptions de Temps. Certaines protections furent placées afin de prévenir des stratégies de précognition mais d'autres ont été créé par les incarnations modernes des participants. Beaucoup parmi eux ont un passé lié à la guerre qu'ils préfèreraient garder pour eux-même. Deuxièmement, la guerre Himalayenne est un sujet politique sensible. Les Euthanatos et les Akashites découragent tous deux l'étude de la guerre et dirigent les apprentis avec de fortes incarnations de cette période vers des tuteurs spéciaux.

Poutant, l'Euthanatoi moderne a plus d'entrain à étudier le conflit plutôt qu'obéir aux restrictions émanant de vieux Acaryas. Certains d'entre eux peuvent même demander de l'aide aux Akashites et vice versa. Une étude de la guerre par les mages modernes a fourni cette chronologie :

950 BCE : Les frères Akashites entrent en Inde. Seuls les Handura proto-Thanatoïques, Dacoits, et autres les intéressent. Les étudiants Akashites étudient les similarités entre les parties et la doctrine de chaque groupe évolue grace à l'échange.

900 BCE : Le Coumatha Blanc. Un fléau frappe près d'un camp Akashite en Bhutan. Un frère Akashite nommé Tigre de Fumée tue le Dacoit Ranjit et accuse les Dacoits d'assassiner ceux destinés à s'opposer à la secte. Les rencontres entre le Dacoit Akarya Natedeva et le Vajrapani Sifu Chan Ng font cesser les hostilités, mais les tensions demeurent fortes. Un an plus tard, le Général Chan change de position et ordonne une attaque concernant tous les mages de la mort le long du Gange.

850 BCE : Début de La Roue des Epées. Les étudiants Thanatoïques remarquent des vendettas entre guerriers qui ne se sont jamais rencontrés, et concluent que les âmes de chaque camp charrient leur colère dans les incarnations futures. L'infernalisme et l'insanité hantent ces Avatars menés par la rage et nombre de ceux-ci se manifestent dans les corps de jeunes enfants. La magie de Nécrosynthèse devient un art fort parmi les Indrans qui l'utilisent afin de devenir les demi-morts Nagaraja.

790 BCE : La Bataille des Trois Rivières. Les troupes Akashites pressent les cultes Thanatoïques aux rivières de Sarasvati, du Gange et de Krishna dans trois engagements simultanés. Les mages de la mort utilisent le pouvoir mystique des rivières pour repousser l'assaut, mais mettent en colère les Brahmins des trois régions. Les Ascétiques et Tantriques sont expulsés des centres majeurs de population. Le timing est tel que les mystiques expulsés se rencontrent et forment une alliance.

535 BCE : Illumination du Buddha Sakyamuni. L'exposition aux enseignements et à la présence physique du Bouddha provoque de nombreux Eveils simultanés, mais les mages se trouvent dans l'incapacité d'user de magie destructive à côté des disciples de l'Eveillé, jusquà sa mort. Ces moments de tranquilité permettent aux deux camps de négocier une paix.

514 BCE : La nuit de Fana. Les troupes d'Handura poursuivent les Akashites des Mains Guerrières en Afghanistan. Les Mains Guerrières rencontrent les Darwushims; un rite entre les deux groupes produit l'entité appelé Khwaja al-Akbar. Les Handura arrivent trop tard, et sont détruits par les Chanteurs Célestes qui les prennent pour les Darwushims.

500-384 BCE : Années du Voile. Après 384, la Fraternité Akashite est largement contenue par la Sapindya Sadananda (ou Consanguinité de la Joie Eternelle) et les Natatapas. Les Natatapas furent créés par le charismatique Vedavati, tandis que l'origine de la Consanguinité est perdue dans les Années du Voile et le secret de la secte.

354 BCE : Les prouesses combinées du Grand Moissonneur Subranamian et Vedavati des Natatapas se manifestent dans le Shivasakti Ayavatara ou "Avatar de Fer". L'incarnation des pouvoirs combinés de Shiva et de Kali détruit la dernière forteresse Akashite au sud du Gange et met fin à la guerre. L'unité Natatapas et Sapindya Sadananda forment le noyau des Chakravanti : la première véritable incarnation de la Tradition Euthanatos.

Subissant les traumatismes de précédentes incarnations, nombreux sont ceux qui se sont tournés vers les démons, le Jhor ou des créatures qui leur offrait un sursis en échange de l'esclavage. Les Chakravanti ont appelé ces Thanatoïques perdus : naraki, ou "démons", bien que quelques uns soient des infernalistes.

Trois sectes Naraki semblent avoir survécu jusqu'à aujourd'hui :

Les Nagarajas : Maîtres de la nécrosynthèse, les Idrans ont étudié les vampires car ils représentent une convergence naturelle de vie et de mort. Les Idrans ont appris à simuler l'état de non-mort et cela leur a également donné la Résonnance nécessaire afin de se rendre à l'Outremonde avec aisance. Ces capacités en ont fait de terrifiants soldats : durs à tuer et même plus dur à enfermer ou à coincer. La plupart des adeptes devinrent yamasattvas : ce que les étudiants Hermétiques pourraient appeler liches.

Toutefois, ce n'était pas assez. Les Idrans devinrent eux-mêmes des Vampires, résonnant qu'un second rituel mortuaire les ferait devenir les êtres les plus sacrés sur Terre. Libérés de la division entre la vie et la mort, ils pouraient cultiver la perfection spirituelle. Ils se sont eux-même appelés les Princes Serpent dans l'anticipation de l'illumination finale qui n'arriva jamais.

Les Nagarajas étaient désormais des Vampires, et il ne leur fallut pas longtemps pour être pris au piège des intrigues des non-morts. Ils joignirent une conspiration de nécromanciens et disparurent. De nombreux Euthanatos croient que la tempête de l'Outremonde les a détruit, mais cela n'a jamais été confirmé.

Plus effrayant est la pensée d'un Nagaraja mortel. Libérés de leurs vieux maîtres, les esclaves des Idrans corrompus peuvent continuer là où leurs maîtres se sont arrêtés. Des rapports de mages parcourant la Grèce et le Proche Orient à la recherche du Rite de tranformation en Liche soulève la possibilité que le secret de la mort dans la vie est toujours poursuivit - et peut-être même maîtrisé.

Les Apad-Dharmas : La Loi par la Détresse a été composée de guerriers Himalayens. Nombreux ont trouvé que l'expression ultime du chemin reposait dans le service de Mara, la Tentatrice de la légende Indienne, tandis que d'autres se testaient eux-mêmes en accumulant volontairement du Jhor.

Les Apad-Dharmas sont impitoyablement territoriaux et ont vraiment des pratiques bizarres. Etrangement, les infernalistes et (théoriquement) les mages libres travaillent ensemble. Tous poursuivent une expérimentation dans la rebellion et le mal commun.

Les Vizvadagnis : Le Feu qui Consumme Tout fut la proie de démons masquaradant en tant que dieux Vediques en 503 BCE. Les "dieux" amenèrent une philosophie simple : s'il est bien et bon d'echapper à la souffrance de la Roue à travers la méditation et l'introspection, la chose compatissante à faire devrait être d'annihiler la Roue elle-même. Les "dieux" clamèrent pouvoir créer un nouveau monde seyant au désir des humains. L'apprentissage est relaté dans l'Anachakra Veda dicté aux meneurs du culte par "Vishnu" - en fait le démon Taraka.

Les Vizvadagnis ont toutefois d'importants suivants mortels. Les meneurs du culte réalisent désormais qu'ils servent des démons au lieu de dieux, mais cela fait longtemps qu'ils n'en ont cure. Ils font croire que leurs maîtres contruiront un paradis dans les fragments de la Roue, mais seules les âmes des mages loyaux se réincarneront dans le nouveau cosmos. Bien entendu, ils n'ont pas partagé leur sentiment avec les plus petits pratiquants du culte.