Troisième jour : Guerre Interne

Le dernier des plus petits témoins, appellé à la suggestion de la défense, arriva. Une mince femme noire dans ses quarantes dernières années, elle portait un complet gis sombre, une écharpe lumineuse et un fedora gris avec une bande de motif du complet.

"Nom, rang, secte et Tradition, s'il vous plait," dit Raging Eagle.

"Latishia Jones-Carerra, bani Euthanatos. Je suis le porte-parole de la Fondation Moranga dans le Comté de Gilmer en Géorgie."

"S'il vous plait, dites au Conseil ce qu'il s'est passé là-bas la nuit du 7 Août 1996..."

Le compte-rendu de Latishia était aussi refroidissant que celui de l'Ethernaute, et beaucoup plus surprenant. La Fondation Moranga avait baissé sa garde, anticipant des émissaires du Choeur Céleste. Ils reçurent à la place une embuscade. Attaqués dans leur propre fondation par des assassins de Helekar, Latishia et quelques compagnons furent paralysés par la magie mortelle comme leurs suivants mourraient et leur arbre sacré fut coupé.

"Par elle." Le doigt de Latishia désignait la prisonnière. "Coupé par elle."

"Ils nous laissèrent liés et baillonnés près de l'arbre dont ils avaient coupé toutes les branches, et ils nous jetèrent de l'eau sacré au visage." Jones-Carerra montra des dagues à Theora. "Ils demandèrent à Theora de couper la gorge de tous nos blessés, et elle le fit. Alors, ils relâchèrent mes amis et les chassèrent comme des animaux. Myra, Louise et moi fûment violées. Après cela, ils nous poignardèrent, nous tournèrent sur les couteaux, et nous laissèrent mourir. Les Choristes nous trouvèrent une demi-heure plus tard. Si cela n'avait pas été pour le révérend, je serais morte maintenant."

Raging Eagle soupira comme elle quittait la barre. "Je laisse mon tour", dit-il.

Smithson appella une heure de pause, et la chambre se vida lentement.

Mitzi tapait son bloc-note. Sa stratégie avait marché. La défense détournée, plutôt qu'une attaque directe, était souvent le meilleur moyen de tenir une fragile situation. "Allez aux Archives," dit-elle à Julia, "et demandez poliment à l'Archiviste Mulhouse s'il se rappelle avoir un enregistrement sur les Tribunaux criminels des Consors." Son apprentie se précipita dans la foule.

"Mademoiselle Zimmermann."

Elle leva les yeux sur les yeux anciens du procureur. "Raging Eagle."

"Pourquoi m'avez-vous envoyé ce témoin ?" Il semblait sincèrement confus. "Pourquoi voulez-vous ajouter à l'évidence contre la fille ?"

En Privé ? pensa Mitzi. Raging Eagle sentit son esprit doux, un peu familier, et fut perturbé par le contact.

Très bien.

Latishia est venue à Calcutta et à Horizon avec son histoire. Ils ne la crurent pas. Elle vint à nous, à Senex, et ce qu'elle dit confirma les suspicions du Vieil Homme à propos de la Maison Helekar. Nous n'avions simplement pas la force d'un assaut ouvert, et la Maison avait des alliés à Doissetep. OUI, elle insista sur les objections rapides de Raging Eagle, nous savons que cela est faux. Tout ce que nous pouvions faire était d'attendre et de planifier. Une attaque frontale aurait été du suicide. En contre partie, Cerbère donna du Tass et des gardes pour Moranga, et Senex promit à Latishia une chance de soutenir un témoignage contre Helekar.

Mitzi continua lentement : Theora fut un pion de Helekar et, je pense, de Doissetep également. Un pion sacrifié à la place de Helekar. Si elle doit mourir, elle aura au moins fait quelque bien à Moranga. Latishia pourra désormais dormir tranquillement maintenant que son témoignage a été enregistré, et la Maison devrait être trop occupée pour penser à une vengeance.

Raging Eagle acquiesca. C'est admirable, pensa t-il froidement, vous avez réussi à extraire quelque bien de l'inévitable fin de la fille.

Quatrième jour : Idées fausses addressées
"Votre nom, secte et Tradition s'il vous plait, pour les archives," demanda Mitzi au témoin.

"Jefferson Gatlin, bani Euthantos, Chevalier de Radamanthe." Le témoin grimaçait plaisamment, un jeune homme bien formé avec des cheveux bruns et une moustache Victorienne. Un certain nombre de spectateurs sourirent, le "Gentleman Jeff" Gatlin était bien connu...et autant apprécié.

"Hier," dit Mitzi, s'addressant au Conseil, "nous avons écouté le témoignage de nombreux témoins à propos des pratiques de la Maison Helekar concernant les rites de Certamen , les meurtres sacrificiels, l'esclavage, l'Infernalisme, les alliances vampiriques et les traitements infligés aux membres ou ambassadeurs des autres Traditions. Comme ce Tribunal a eu le bon droit d'inclure, de façon justifié ou non, des investigations dans les travaux normaux et internes de la Tradition Euthanatos, je pense qu'il est nécessaire d'établir quels sont nos commandements et philosophies à ces propos. Accepterez-vous M. Gatlin comme un témoin expert ?"

Smithson et Raging Eagle acquiéscèrent et Mitzi se tourna en expectative vers le Chevalier. Gentleman Jeff ne les déçu pas.

Disputes
"Premier point : J'ai servi avec les Euthanatos de pratiquement toutes les sectes et Fondations, et je n'ai jamais, jamais entendu parlé d'un groupe quelconque qui utilise des duels meurtriers afin de résoudre des différents. Même le certamen est très rare, j'ai bien peur que nous ne soyons pas d'accord sur l'idée que l'accumulation de pouvoir magique est la même chose que l'accumulation de la sagesse. Nous pratiquons le certamen et d'autres formes de duel, mais nous le faisons pour l'entrainement et l'auto-defense."

"Pour des références futures, nous encourageons chacun à résoudre les disputes par la discussion, le compromis et la bonté, pas les couteaux ou des routines compliquées, et un pile ou face occasionnel aussi. Si vous rencontrez un mage de la mort qui vous dit que c'est sa coutume de résoudre les choses par le combat, soit il n'est pas un des notre soit il vous fait avaler des couleuvres."

"Second point : N'importe quel Euthanatos peut remettre en question les actions d'un autre Euthanatos quelque soit le moment, et les allegations extérieures sont supposées être traitées avec le même respect soigneux. Nous prenons le Vrata Navarati, notre serment de vigilance constante, sérieusement. Ignorer un comportement suspicieux est aussi mauvais que de crier au loup, et nous gardons un oeil vigilant sur chacun de nous. J'ai l'espoir, si je devais commencer à basculer, que mes amis m'attrapent et soit m'aident à me retrouver soient disposent de moi avant que je ne fasse du mal à moi-même ou aux autres. Bien sûr, si je commencait à basculer, je suppose que j'y penserai différemment, mais nous savons tous ce que cela fait." Etonnament, quelques spectateurs rièrent.

"Troisième point : Les Tribunaux Euthanatos sont courts, dans l'intention de résoudre rapidement et équitablement les accusations. L'accusé prend un juge, le défenseur un second, et les deux juges choisissent le troisième. Ceci n'assure pas toujours un procès équitable, mais il tranche les conflits d'intérêts."

Consors
"Quatrième point : Je vous assure que garder des esclaves va à l'encontre de tout ce pourquoi nous nous battons. Nous venons des Intouchables d'Inde, de pauvres Irlandais, des noirs transportés aux Amériques contre leur volonté, et même des mayas. Les notres ont été esclaves, amis, et nous détestons l'esclavage dans toutes ses formes. Pour nous, la liberté, et les lourdes responsabilités qu'elle entraine, est le plus grand don de la magie. Je suis sur que vous serez d'accord."

"Cinquième point : des meurtres rituels pratiqués parmi les notres ne sont pas connus. Nos amis parmi les Verbena," dit-il, regardant Lady Charlotte Quay, bani Verbena, "comprennent la différence entre le sacrifice sanglant et le meurtre, la Foi et les dieux ne sont pas toujours partials, et parfois ils demandent de lourd prix. Lorsque cela devient nécessaire, les victimes sont souvent des animaux ou des volontaires de nos propres rangs qui veulent retourner au Cycle. Des Consors font occasionnellement la demande cette relâche." Il jeta un coup d'oeil à Mitzi. "Mais nous ne les tuons pas sans raison ou permission."

La Mort et l'Outremonde
"Sixième point : Nous étudions, bien entendu, les fantômes et les non-morts. Certains de nos suivants ont de nombreux contacts avec des familles de vampire comme les Giovanni, les Cappadociens et les Samedi, pas comme l'histoire entre les Hermétiques et la Maison Tremere." De nombreux sorciers sursautèrent mais restèrent silencieux. "Nous ne considérons pas ces étroites 'alliances', mais les Damnés et les Euthanatos se rendent par moment des services, si ce n'est pas par curiosité. Si nous autres, les Euthanatos, étudions la Grande Roue, nous devons, après tout, investiguer occasionnellement les dents qui semblent brisées. Nous ne sommes pas seuls en cela, toutefois," dit-il, se tournant vers le Dr Spence. "Paradigma plublie un papier sur les Liches à peu près chaque mois."

"Septième point : Nous ne pardonnons pas l'Infernalisme. Les Mages devraient penser par eux-même, pas pour les maîtres. Comme je l'ai dit, nous détestons l'esclavage, consciemment ou pas, et nous évitons les mauvais esprits..."

L'attention de Julia se détourna, surement que certaines de ces choses étaient évidentes ? Peut-être leur ferait-il du bien de s'éclaircir à la Chambre du Conseil, où le Saxum Oculorum garanti la vérité, mais elle senti soudainement que Mitzi perdait de la vitesse.

"Huitième point : Nous reconnaissons évidemment la teinte de mort. Nous l'appellons Jhor, et la plupart des notres se protègent d'elle avec des méditations, des activités et des Epiphanies. Je ne nierai pas que les Euthanatos donnent la main à la mort. La plupart d'entre nous ont surmonté son toucher, sa pensée, et le reste des notres surveillent la Tradition pour ceux qui aiment un peu trop la mort. Ceci, en tant que membre de ma secte, est mon métier. Et il y en a de nombreux comme moi."

Hospitalité, Titres et Commandement
"Neuvième point : Les véritables Euthanatos reconnaissent les lois de la courtoisie mises en place par le Conseil durant la Grande Convocation. Le Sanctuaire d'un Mage est inviolable; les ambassadeurs n'ont pas de limitations. Ce qui est arrivé au Thunder Child est autant un crime pour nous que pour vous. De certaines façons, c'est même pire. Notre peuple vient de terres où l'hospitalité est sacré. Trahir un invité est une sérieuse offense, et même une offense terminale."

"Dixième point : Bien que nous pouvons utiliser des titres comme Maître, Adepte, etc. lorsque nous traitons avec des étrangers, à l'intérieur de notre Tradition, il y a seulement trois rangs qui comptent : apprenti, membre et leader. Les surnoms viennent du mérite, les titres fantaisistes sont seulement pour des occasions ou des études spéciales, habituellement au niveau du Conseil de la Fondation. Notre 'gouvernement' est très démocratique. Un homme qui travaille bien son art gagne le respect des autres membres. Il commence à parler pour lui-même et sa cabale, puis pour deux ou trois cabales aux réunions de la Fondation, appellés Samashti, puis parle pour une secte ou une Fondation entière. Si à n'importe quel moment, il cesse de parler véritablement pour les gens sous lui, ils trouvent quelqu'un d'autre pour le faire."

"Cela crée surement des conflits ?" demanda le Maître Sao Cristavao.

"Si l'orateur le fait pour le pouvoir, il le fait pour de mauvaises raisons. Les leaders sont censés représenter les gens sous eux, pas les autres leaders," dit-il, ses yeux fixant ceux de Cristavao, "et ils ne doivent pas manipuler leurs suivants ou les utiliser à leurs propres fins. Philosophie Grecque. N'avez-vous pas lu les 'Journaux intimes de la Grande Convocation' de Cygnus Moro ?"

Gentleman Jeff ferma son bloc-note.

"Merci, M. Gatling. Des questions ?" demanada Mitzi aux Primii et au procureur à la fois.

Sans plus attendre, Julia escorta le témoin en dehors. Mitzi, pensa t-elle, avait l'oeil du parieur aujourd'hui, ne perdant pas de vitesse, mais organisant son temps. L'apprentie regarda le morceau de papier dans sa main. Sauvagement curieuse mais comme une professionnelle, elle marcha jusqu'à la Table du Cenacle et murmura à l'oreille de Lady Charlotte. Le Primus Verbena prit note, jeta un coup d'oeil curieux à la défense, et passa la note à Smithson. Il se leva.

"Une heure d'interruption," déclara Smithson.

Lady Charlotte et Julia partirent alors que la foule s'interrogeait, et les Médéens ramenaient le prisonnier à sa cellule.

"Lady Charlotte," demanda Mitzi, "voulez-vous s'il vous plait dire au Conseil ce que vous avez fait cette dernière heure ?"

"Je suis partie à l'aire de détention et j'ai examiné la prisonnière, à votre requête."

"En tant que guérisseur expert, quelle est votre opinion sur Miss Hetirck ?"

Cette 'opinion d'expert' était le dernier dans une longue liste d'horreurs. Avec une légère voix et de grands yeux le Primus Verbena décrit les brûlures, les écorchures, les coupûres, les entailles et les trous de balle. Certaines des cicatrices étaient anciennes, d'autres récentes. La plupart ont été guéries par magie, mais certaines ont été laissé en abscès, comme si Theora avait été immobilisé tandis que les blessures saignaient et palpitaient.

La chambre était consternée. Torturée. Brutalisée. Systématiquement. Par ses propres compagnons de Fondation. Pendant des années. Même les Hermétiques semblaient terrifiés.

Enfin, le Primus retournait à la Table. Mitzi marcha vers la chaise de la prisonnière.

"Nom, rang, secte et Tradition pour les enregistrements, s'il vous plaît."

"Theora Hetirck, bani Euthanatos, de la...de la Consanguinité de la Joie Eternelle."

La Chambre s'ébruita.

"Theora, avez-vous déjà tué ? " demanda Mitzi.

"Oui," murmura la prisonnière.

"Avez-vous déjà tué sous la menace de mort, torture ou Gilgul par des membres du Rasoir Libre, votre propre cabale, ou d'autres de la maison Helekar ?"

"Oui."

La Chambre murmura.

"Avez-vous déjà tué sans être mortellement effrayé par d'autres membres de la Consanguinité de la Joie Eternelle ?"

"Oui. Une fois. Seulement une fois," répondit Theora.

La Chambre se fit silencieuse.

"S'il vous plait, décrivez au conseil ce moment."

"C'était lorsque j'avais 12 ans," commença t-elle enfantinement. "Mon père vint à la morgue alors que je dansais avec mes amis, les corps morts. Ils l'effrayaient; Je ne savait pas qu'il regardait. Il m'attrapa, me mit dans la chambre de préservation et commença à m'étendre avec une attelle. Il m'avait déjà battue auparavant, mais c'était pire qu'avant. Je pensait qu'il voulait me battre jusqu'à ce que je meurre. Dons, je pris la chose la plus proche, c'était un scalpel, et je le frappais avec. Il y avait du sang dans mes yeux, et je sentais son sang sur moi, et il tomba. J'ouvris mes yeux et vis qu'il était mort. Je m'enfuis dans la rue et ne revint jamais."

"Vous furent sans abri pendant un an après cela. Voormas vous trouva au Nebraska, et envoya des personnes qui vous emmenèrent à Miami puis à Helekar. Vouliez-vous les suivre ?" demanda Mitzi.

"Oui. Mais lorsque je les ai connu, je les ai haïs et j'ai voulu partir."

"Avez-vous essayé de leur désobéir afin de quitter la Consanguinité ou de parler à d'autres mages ?"

"Oui, au début. Et je leur obéissais aussi peu que possible, comme à la Plantation, j'étais supposée trancher toutes les gorges des blessés, pas seulement les premières. Mais après j'ai..." Theora se crispa. "Une fois, ils laissèrent Joseph me placer..." La fille haleta et griffa sa poitrine. "Je ne peux pas, Mitzi. Je suis désolée. Je suis désolée. Je suis désolée," cria t-elle. "S'il vous plait, ne me punissez pas ! S'il vous plait, ne me punissez pas..."

Smithson dit, "Vous êtes en sureté, içi et maintenant, fille," mais prit le regard soucieux de Mitzi. Tous deux savaient que les réclamations n'étaient pour personne présent dans la salle.

"Theora a pratiquement fait tout ce pourquoi elle a été inculpée," commença la défense solennellement, "assez pour mériter le Gilgul et la mort qu'un crime de moindre importance puisse faire une petite différence. Toutefois, le seul meurtre qui fut le sien fut pour l'auto-défense."

La voix de Mitzi s'éleva. "Pouvez-vous la tenir responsable pour des crimes commis sous la terreur de Voormas et du reste de la Consanguinité ? Pouvez-vous la tenir responsable comme un mage libre et responsable alors qu'elle s'éveilla si jeune et fut entrainée seulement par des hommes fous ? Pouvez-vous la tenir responsable lorsque ses seuls exemples ont été son monstreux père et le Grand Moissonneur Voormas ? Même lors de son apprentissage défectueux, elle trouva le courage de désobéir et de se rebeller, et fut torturée pour cela. La preuve est dans sa chair."

"Si vous voulez punir la Maison Helekar complètement, sans regard pour les vies prises dans la toile de la Consanguinité, alors votez pour extirper l'âme du corps vivant de cette fille et tuer l'enveloppe vide. Si vous voulez sauver ce que vous pouvez de cet épave, alors votez pour la clémence, laissez la vivre et réparez les dommages." Elle fit une pause, scannant les yeux des Primii, et attrapa un clin d'oeil de Takstang.

"La défense en a fini."

La Chambre s'éveilla en commentaires et confusions. Julia tapota son maître fièrement sur l'épaule. Raging Eagle attendit jusqu'à ce que le dernier murmure se soit tut.

"Cela n'a pas été dit durant ce Tribunal, mais je sais que nos frères Thanatoïques se comparent souvent à des docteurs. Le cancer de la corruption, argumentent-ils, nécessite un bon chirurgien afin de le trouver et le supprimer. Il est essentiel d'être sûr avec le cancer qu'aucune trace ne s'échappe afin de coloniser d'autres parties du corps, d'être sur que le démon est hors d'état de nuire."

"Pour une fois, je suis d'accord. La Maison de Helekar est aussi malade et tourmentée qu'aucune autre Fondation dans l'histoire. Voormas lui-même peut-être le centre de la maladie mais la corruption s'est étendue à chacun de ses suivants. Comme l'évidence de Miss Alhambra l'a montré, le Grand Moissonneur a recruté ses minions pour ces qualités qui nourrissent ses hubris et qui travaillent à sa volonté."

"Cette fille a été choisie par lui. Pendant plus de 10 ans, elle a été prise, guérie et entrainée par le Grand Moissonneur et ses gens, et la tache sur son âme est très grande. Il est clair que la Maison a toujours un geasa sur elle, des serments que nous ne pouvons deviner et devons craindre. Si vous êtes d'accord avec moi que la trace de Voormas peut être dormante dans cette fille, atttendant que notre garde se baisse, maintenant ou dans un siècle, votez pour le Gilgul et l'éxecution. Commment pourrions-nous autrement en être sûr ? Si vous n'êtes pas d'accord, tuez-la au moins, comme les Euthanatos eux-même pense qu'il est juste, et relâchez son âme à la Grande Roue. Donnez-lui une nouvelle vie, une seconde chance, mais pas à notre chevet. Pas maintenant."